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Sommaire
1. Introduction
2. Les pathologies et leur impact sur l’état du patrimoine
3. Prise en compte et analyse des risques
4. Recommandations de gestion par famille d’ouvrages
5. Éléments pour l’élaboration d’une politique budgétaire
- Coûts de remise en état
- Établissement d’une trajectoire budgétaire sur plusieurs années
- Application de modèles prédictifs se basant sur des chaînes de Markov (pour mémoire)
- Établissement d’une trajectoire budgétaire sur plusieurs années par la méthode de l’espérance de vie
6. Perspectives d’évolution des pratiques
Références
Résumé -
Sommaire
1. Évolutions prévisibles du climat
2. Impact des évolutions climatiques sur les ouvrages d’art (ponts et soutènements, ouvrages maritimes et fluviaux)
- Mise en perspective des actions contribuant au dimensionnement des structures
- Le vent
- La température
- Les précipitations
- L’augmentation du niveau des océans
3. Conséquences opérationnelles
4. Conclusion générale
Résumé -
Les recherches qui ont conduit au développement de cette méthode ont débuté par un état de l’art des méthodes de gestion disponibles en France et à l’étranger pour élaborer des stratégies de maintenance d’un patrimoine d’ouvrages.
Les méthodes utilisées en France sont basées sur l’évaluation de l’état structurel quantifié de la méthode IQOA ou sur des concepts proches, complétée par des critères de gestion relatifs au coût des opérations de maintenance, à l’environnement ou à la stratégie politique du maître d’ouvrage.
Les méthodes étrangères, quant à elles, balayent un large éventail de possibilités depuis des méthodes de cotation structurelle globale comparables dans leurs principes à la méthode IQOA, en distinguant de 5 à 10 classes d’état, jusqu’à des méthodes plus sophistiquées qui cotent individuellement chaque partie d’un ouvrage.
Les méthodes les plus sophistiquées peuvent intégrer l’évaluation de tous les travaux de remise en état, et tenir compte de modèles de dégradation des matériaux pour comparer diverses stratégies d’entretien et préconiser un ordre d’intervention des travaux de réparation sur le patrimoine complet. Mais leur déploiement complet suppose que toutes les évaluations et estimations des travaux sont disponibles pour tous les ouvrages, ce qui très contraignant. Ceci correspond aux préconisations de l’étude européenne BRIME, mais semble surtout applicable à des patrimoines d’importance moyenne, constitués d’ouvrages de types similaires. Enfin, pour être fiable, les moyens à mobiliser dans cette approche sont très importants et ces méthodes impliquent de disposer de bases de données très détaillées, parfaitement remplies et homogènes, ce qui est rarement le cas.
Nous proposons dans le présent rapport une méthode dérivée des mêmes principes, mais volontairement simplifiée pour limiter la quantité de données à recueillir et d’études préalables à mener au niveau de chaque ouvrage.